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samedi 1 janvier 2000

Un meilleur éclairage public, pour protéger l'environnement et moins dépenser

L'éclairage public est un domaine où protection de l'environnement, amélioration du cadre de vie et réduction des dépenses communales font bon ménage.

Que faut-il entendre par protection de l'environnement ?

C'est avant tout la réduction de la pollution lumineuse,

  • nuisible à la végétation (elle aussi, a un cycle jour-nuit),
  • nuisible à la faune aussi bien diurne que nocturne (perte de référence temporelle)
  • nuisible à l'observation de la voûte céleste en rendant invisibles les étoiles. Nul ne peut nier l'importance culturelle du ciel nocturne sur l'histoire de l'humanité. Des étoiles, les enfants en rêvent, les lecteurs d'horoscope vivent à leur rythme, et elles sont à la base même des études astronomiques aussi bien amateurs (au travers de clubs...), que professionnelles.
Sans oublier la réduction de la production d'électricité (nucléaire, thermique...) Qu'est ce qu'améliorer le cadre de vie ? C'est tout simplement améliorer la qualité de l'éclairage publique, ce qui n'est absolument pas corrélé à sa quantité, mais uniquement à sa qualité, son implantation et son utilisation judicieuse. Moins de dépenses... où est la ruse ?

Par une utilisation de matériels plus économiques, tout en étant plus performants et en privilégiant l'utile, en évitant d'éclairer l'inutile (le ciel), donc en réduisant la facture EDF. En bénéficiant d'aide à la maîtrise des dépenses énergétiques. Les grandes fonctions de la lumière sont :
  1. Sécurité : pour permettre l'accès à un lieu sans danger.
  2. Balisage : aide à l'orientation nocturne.
  3. Surveillance : prévenir les agressions. Valorisation : mise en valeur architecturale.
  4. Promotion visuelle : attraction commerciale.
  5. Spectacle : animations évènementielles.
Toutes ces fonctions peuvent être respectées à leur juste niveau en suivant les 3 principes et propositions suivants : Un angle de défilement correct L'angle sous lequel on aperçoit directement la source lumineuse sous le capot réflecteur ne doit pas excéder 60 .

Les lampes au sodium basse pression A éclairage égale, une lampe au mercure traditionnelle consommera 200 pendant qu'une lampe au sodium haute pression consommera 100 et une lampe au sodium basse pression seulement 75.

Une implantation correcte

Il faut éviter les recouvrements trop grands entre 2 lampadaires et éviter d'éclairer les arbres, qui ont besoin de nuit comme nous! Des propositions très simples : Éteindre les illuminations une fois la nuit avancée, sauf dans les zones de sécurité. Exiger des lotisseurs des équipements économiques à l'usage, et non polluants. Installer des détecteurs de présence pour allumer ce qu'il faut, où il faut, quand il le faut. Lors de la maintenance, ajouter des réflecteurs adaptés et utiliser des lampes au sodium basse pression.

Et l'addition, dans tout cela !

L'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) montre qu'une commune consacre environ 1 à 2% de son budget ( environ 120 MF pour Tournefeuille) en éclairage publique, une réduction de 30% est un objectif atteignable sans difficulté, soit un gain d'environ 500 kF (80 k€) par an pour Tournefeuille. On peut en faire des choses...!

Pour plus d'informations sur la pollution lumineuse, visitez la page de l'IDA (Internationale Dark Sky Association)